Noix et raisins, à la machine et à la main !

Octobre 2012
lundi 29 octobre 2012
par  Jean-Paul Liégeois
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Le ramassage des noix

En ce 12 octobre 2012, il se passe quelque chose dans la noyeraie Manière de Malecourse. Un bruit de moteur sifflant en provient. C’est la première fois que cela arrive. Allons voir.
La première chose visible est un tracteur avec remorque. Rien d’exceptionnel. Récolte en vue.

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Un tracteur et une remorque dans les noyers

Deuxième matériel visible, un autre tracteur avec le secoueur de noyers. Confirmation que la récolte de noix est en cours.

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Un tracteur équipé de secoueur de noyers.


Mais rapidement, le bruit inhabituel est identifié, il provient d’une machine rouge se déplaçant dans la noyeraie, Bernard Manière aux commandes.

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C’est une machine rouge qui émet le bruit de moteur inhabituel.


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Bernard Manière est aux commande. La machine rouge croise dans la noyeraie.


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Une brosse ramasse les noix qui sont envoyées dans la machine grâce à la présence d’un déflecteur.
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Brosse et déflecteur à la base du ramassage motorisé des noix à Malecourse.
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Les noix récupérées arrivent sur une grille puis dans des paniers.
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Système électronique de replacement des paniers.


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Et c’est reparti comme en 40 !
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Un panier récupérateur rempli de noix de type Franquette.
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Mais ce ramassage motorisé laisse des noix sur le carreau. Un ramassage manuel complémentaire est nécessaire. Si vous avez regardé attentivement les photos précédentes, vous avez vu une deuxième personne à pied active à l’arrière-plan, c’était Christiane, bien sûr !

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Un ramassage manuel complémentaire est nécessaire. Christiane s’en charge.


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La noyeraie en cours de ramassage.


Laissons donc Christiane et Bernard à leur ramassage de noix et allons voir à la vigne.

La vendange motorisée (4 octobre 2012)


Ici aussi un bruit rageur se propage dans les airs. De loin, il semble qu’un dinosaure avec une carapace rouge est en train de manger la vigne !

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Un genre de dinosaure hurle dans les vignes de Vivinières.


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Et ce dinosaure semble manger la vigne ! Alerte !





Une machine à vendanger, ou vendangeuse, peut être automotrice mais pas toujours, comme dans ce cas-ci. Comme on le voit ici, la machine enjambe les rangs de vigne. Des fouets secouent, vibrent les pieds de vignes (100 coups par seconde !), ce qui décroche les grains de raisin qui sont récupérés via une vis sans fin dans un réservoir.
Pour pouvoir utiliser cette machine, l’espace entre les rangs et les rangs de vignes doivent être adaptés. Les vignes de Bernard le sont, sauf en ce qui concerne les piquets, qui devraient être en métal, ce dernier étant plus souple.
Une différence importante entre la vendange motorisée et la vendange manuelle est que dans le premier cas seuls les grains sont récoltés alors que dans le second, les grappes entières le sont. Le résultat pour la vinification sera donc différent.
Ici, les vendanges à la machine ne concerne que le Rosé de Domme, le raison pour le vin rouge est vendangé manuellement.

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Mais quand on voit que c’est Patrice Perry qui est aux commandes, on se relaxe et la peur s’évanouit.


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Le tandem tracteur / machine à vendanger


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L’entrée de la machine à vendanger avec des bras qui battent à un rythme de 10 mouvements par seconde.


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Moteur et courroies.


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Et le raison est récupéré par une vis sans fin.


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La machine tourne pour attaquer un autre rang.


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Et Patrice repart avec la machine pour un nouveau rang.


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Du rouge et du vert pour récupérer du noir.


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Les belles grappes de merlot avant le passage de la machine.


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et après le passage de la machine...


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Bernard arrive avec la remorque pour le transport des raisins au chai.


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Il s’empresse de passer entre les rangs...


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...et de surveiller le résultat du battage.


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Mais il y a une autre personne dans les vignes ! Vous l’aurez bien sûr reconnue, c’est Christiane.


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Mais elle ne se promène pas, elle vendange à la main ce qui n’a pas été pris par la machine.


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En particulier près des poteaux de bois, pas assez souples, le raisin est toujours là.
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Comme il a été dit plus haut, seul le raisin destiné au rosé est vendangé à la machine. 2 semaines plus tard, le 17 octobre, ce sont les vendanges manuelles qui démarrent. Par le merlot.

Vendange manuelle du Merlot


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Des bruits de voix se font entendre et, au détour de deux rangs, deux silhouettes se démarquent dans le vert intense des vignes.


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La sarabande des vendangeurs et des paniers. Debout...


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...accroupis.


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Eric est de la partie avec sa gouaille bien connue.


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Marie-Hélène, la célèbre Péchimbertoise est également sur place. Du beau monde.


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Georges, 86 printemps, a également tenu à taquiner le merlot.


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L’un des bacs de ramassage dans un rang.


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Rempli, il est mené de main de maître par Jean-Marie vers la benne récoltrice.


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Dans laquelle il vide le merlot.


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Il s’agit d’une adaptation des vendanges traditionnelles comme ci-dessus.


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Quand la benne est pleine, direction le chai !


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Du merlot, et du bon !


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Pendant ce temps, les vendanges continuent.


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La première dame de Bouzic abat du travail.


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Et le bac recommence à se remplir.


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Et avec ces vendangeurs endurcis, le bac se remplit vite.


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Le maître des lieux participe efficacement également.


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Le haut des rangs est en vue.


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Quel beau raisin ! Ce n’était pas gagné avec le temps de cet été !


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C’est la fin de la vendange, tout le monde vide son dernier panier.


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Cazou : j’ai fait du bon boulot.


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Du monde !


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Après les vendanges, c’est le repas entre vendangeurs, c’est la fête !


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Le repas convivial a lieu à Vivinières sous un tunnel monté dans ce but.


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Avec le pineau local comme apéro.


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Christiane, Nicole et Jean-Claude ont préparé le repas depuis tôt le matin. Tout est prêt !


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Les palombes sont roties à souhait


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Service à table avec commentaires instructifs.


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Certains sont bien entourés !


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Bernard, le maître des lieux profite du moment.


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D’autres savourent le moment présent.


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Des échanges d’infos sur support informatique.


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Le tout dans une excellente ambiance, bien sûr.


Le 23 octobre, nouvelles vendanges pour le cabernet cette fois. Lors du repas qui a suivi, il s’est passé quelque chose qui mérite relation...

Vendanges manuelles du cabernet.

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Repas de vendange pour le Cabernet à Vivinières.


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Des vivats se font entendre. Bernard, qui ne comprend pas, ne participe pas.


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Tout le monde est pourtant très joyeux de fêter un événement.


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Bernard : ok, je lève mon verre mais pourquoi ?


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Par ce que c’est ton anniversaire, Bernard ! Une petite surprise de Christiane !


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Bernard est un nom d’origine germanique qui signifie courage mais aussi ours. Comme le dit un site dédié à la signification des prénoms et de la numérologie, c’est un homme viril qui dégage une impression de force, d’autorité et n’est pas dépourvu d’un certain magnétisme.
Avant tout réaliste et pratique, il a les pieds sur terre et possède une forte énergie lui permettant de concrétiser ses rêves. Peu influençable, il poursuit tranquillement son chemin en cherchant toujours à progresser, et pour cela il s’appuie sur une forte volonté et une puissance d’action importante, bien qu’irrégulière.
C’est un être sensible dont le talon d’Achille est sans doute la vie affective malgré son apparence sévère. En rapport avec l’étymologie, Bernard signifiant « fort comme un ours », il apparaît ferme, intransigeant, parfois même brusque ou tranchant, alors qu’il ne fait que dissimuler sa sensibilité et sa tendresse.
C’est un homme de devoir, qui n’a qu’une parole et sur lequel on peut compter. Direct, franc et honnête, il a même tendance à être trop scrupuleux et rigoureux (6 karmique) et c’est en cela qu’il n’est pas toujours facile à vivre. Autoritaire, il exige des autres ce qu’il s’impose à lui-même et il est loin d’être tolérant ! D’ailleurs, impatient et coléreux, il ne supporte pas les pertes de temps inutiles.
Avec un maître nombre 11, il a souvent une grande inspiration qui le pousse à vivre avec intensité et à s’investir dans une passion réalisatrice. Mais cela le fait vivre dans un climat de tensions qui déchaîne chez lui des « explosions », des brusqueries et des accès de colère.
L’injustice le met hors de lui et le rend capable d’agressivité. Enfant, c’est un garçon très attaché à sa famille et fortement marqué par elle, désireux de faire plaisir. Il est d’ailleurs très tôt responsable et ses parents savent qu’ils peuvent compter sur lui.
Scrupuleux et perfectionniste, il a souvent tendance à trop disséquer les événements. Son esprit est analytique et il possède une très forte intuition et sa mémoire est en général très bonne.

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En voilà une surprise ! Quelle cachottière tu fais !


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Les discussions reprennent autour des cadeaux du vigneron à ses vendangeurs, du Vin de Domme, bien sûr !


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Le repas se termine par l’inévitable (et espéré) 44 !


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A l’année prochaine pour une nouvelle belle vendange !