Pour Vivinières, petit hameau de Bouzic, ce jeudi 9 août 2012 est une journée exceptionnelle qui va le voir bruire d’un nombre considérable de personnes.

En effet, Yann et Séverine vont bientôt se marier et, pour fêter cela, un mai va être planté à Vivinières, hameau de naissance de Séverine et lieu de vie de ses parents. La famille et les voisins étaient conviés à la fête.
La maison de deux tourtereaux à Langlade ne peut encore accueillir une telle manifestation mais elle ne sera néanmoins pas oubliée !

Tout a commencé dès le matin. Un activité inaccoutumée était visible au four banal de Vivinières.

Des objets inhabituels près du four banal de Vivinières laisse présager d’une activité.

Et en effet, deux anciens boulangers sont aux commande pour réaliser le pain nécessaire au mai, selon la méthode traditionnelle au feu de bois, dans un vieux four banal. Le résultat sera exceptionnel !

En effet ! Deux frères boulanger, Pierrot et Jeannot Lacaze, sont au commande du feu et de la panification.

L’intérieur du four de Vivinières.

Confection des pâtons.

Enfarinement du lieu de levée.

Protection des pâtons pour la levée.

Mise au four des pâtons.

Après une trois quart d’heure, les pains sont cuits.

La magnifique voûte du four.

Ça c’est du pain !

En début d’après-midi, il y a de l’activité dans le hameau malgré la grande chaleur.

Un petit groupe travaille en discutant à l’ombre.

Ce petit groupe d’anciens prépare le buis pour le mariage.

Plus tard, les arrivées se succèdent à un rythme de plus en plus soutenu : la plantation du mai approche.

Du monde commence à arriver à Vivinières pour la plantation du mai.

Deux dignes représentants de Florimont-Gaumier, Jean-Michel et Jojo, sont arrivés. Pour le premier, il s’agissait juste de se laisser descendre un peu.

Le banc, à l’ombre, est le bienvenu.

Jojo, chéri de ces dames !

L’attente du moment M se fait dans la bonne humeur. Le temps passe vite.

Ça y est, le mai commence à être habillé pour pouvoir l’ériger. Un pin bien droit a été choisi par Bernard, père de la mariée et hôte de ces lieux.

Discussion masculine sur le choix de fixation de la couronne.

Pendant ce temps, Bernard peaufine le pied du mai.

Une phase essentielle : le placement des couleurs nationales.

Finalisation par le maître de céans.

Ho hisse !

L’indispensable échelle.

La mi-course n’est plus loin, celle où le mai bascule.

Il a basculé et est en place ! Vive les mariés !

Des observateurs séduits.

Les autres observateurs son également séduits par l’élégance du mai. N’est-ce pas Charles ?

Certains et certaines ont préférés observer l’érection du mai de plus loin, assis et à l’ombre.

Mais ce n’est pas fini ! La tradition demande que la future mariée fixe elle-même sur le mai le panneau "Honneur aux mariés". Comme ici, deux panneaux ont été confectionnés par les amis, Yann fixera également l’un d’eux.

Séverine fixe l’un des deux panneaux "Honneur aux mariés", à la traditionnelle, au marteau.

Yann, en professionnel du bois, avait prévu la perceuse sur accu.

Le deuxième panneau "Honneur aux mariés". Pour le premier, voir au début de l’article.

Le mai trône au-dessus de la foule des voisins et famille.

Mais ce n’est pas encore fini ! La tradition exige aussi que les futurs mariés brise une bouteille de champagne sur le mât du mai !

Séverine et Yann, prêt à fracasser la bouteille de champagne sur le mât du mai. Ils devront s’y reprendre à plusieurs fois car une bouteille de champagne, c’est costaud ! Cela devait être plus facile dans le temps où l’on utilisait une bouteille de vin locale.

Des connaisseurs observent la scène. Maraval à l’arrière-plan.

Yes ! La bouteille est fracassée et le champagne inonde le bas du mai.

La bouteille de champagne se fracasse sur le mai.

Le mai est érigé mais une surprise attend la future mariée ! Actuellement habitante mais aussi conseillère municipale de Florimont-Gaumier, Séverine se voit offrir par la municipalité de Florimont deux arbres de bonne taille à planter à sa future maison, actuellement en construction à Langlade, à quelques encâblées.
Tout le monde se met en marche pour rejoindre la future maison Ramos à Langlade.

La future maison Ramos à Langalde, vue du carrefour de la Soucre.

Les premières arrivées dans les faubourgs de Langlade.

Le gros de la troupe suit.

Dame noire et Dame blanche.

Le trou est de bonne taille et bien travaillé, ce qui est nécessaire pour une plantation en août, même pour une motte.

Plantation du premier arbre, un érable de Montpellier (Acer monspessulanum L.).

La future mariée participe au travail

Le futur marié aussi, ici également aidé de moyens mécaniques.

Séverine est heureuse, elle aime les arbres.

C’est au tour du deuxième arbre, un mûrier (Morus), d’être planté.

Les deux tourtereaux participents activement à la plantation.

Quoiqu’en dehors de ses terres (mais il possède une autorisation en bonne et due forme du maire de Bouzic), le Maire de Florimont prononce un éloge de sa conseillère municipale, la plus florimontoise des bouzicoises, a-t-il dit.

Alléchés par les boissons fraîches annoncées par Séverine, les invités retournent vers Vivinières.

Le mai se dresse toujours fièrement. Mais le tunnel attire plus la foule.

Un apéritif gourmand débute les ripailles

Les pizzas, pâte cuite au four à bois et ensuite préparée par Michel, le père du marié, n’ont pas fait long feu, malgré leur abondance. C’est la rançon de l’excellence !

Un groupe du nord à l’abri du soleil et à l’apéro.

Arlette est bien, Jean-Michel et Sébastien discutent, Michel apprécie.

Trois soleils sous la tonnelle.

Tonnelle que voici, avec un buffet digne de Pantagruel.

Il fallait trois rangées pour accueillir tout le monde sous la tonnelle prêtée par la municipalité de Florimont.

Vivinières en fête (au-dessus de la tonnelle, ce n’est pas une antenne GSM, c’est le mai).

Une belle assemblée !

Jacques et Claude en discussion agricole.

Nicole et Jean-Claude, voisins et bons amis.

Claude et Arlette ne s’ennuyent pas.

Claire et Jean-Paul non plus !

Du beau monde !

Jean-Claude et Mylène aux commandes des melons

Danielle et Corinne, c’est le fromage !

Quant à Nadège, c’est le gâteau.

Sébastien commente tout cela avec humour...

et sous les regards attendris de Claire et Christiane.

Maires et mères.

Un trio Malecourse-Langlade.

Un autre trio Malecourse-Langlade.

Dis, Tonton, c’était bien mon mai ?

En tout cas, un mai ne se termine pas sans un bon 44 !

Ce fut un beau mai qui restera gravé dans les mémoires. Quoique bientôt recouvert par la pièce maîtresse, la journée du mariage, le surlendemain, le 11 août...

Et bientôt le mariage !