En ce 9 novembre 2013, les Amis de Bouzic se sont réunis autour d’un bon repas pour passer un agréable moment en devisant de tout ce qui intéresse un Bouzicois, c’est-à-dire pas mal de choses.

La salle des fêtes est de type œuf, pleine. Pas loin de 70 Bouzicois et amis des communes voisines sont présents.

Rapidement, la Présidente prend la parole pour un discours rappelant le but des Amis de Bouzic et les différentes activités prévues dans un futur proche.

N’ayant pas sa langue dans sa poche, Christiane dit que, s’il se réjouit du grand monde présent, elle se doute que la participation au prix du repas de 5€ y est certainement pas pour rien.

Dis donc très chère, la Duchesse de Vivinières ne viendrait-elle pas de dire que je suis ici pour manger pour presque rien ?
Eh bien, je vais manger pour quatre, ça me fera le menu à 1€25 !

Christiane, dis-toi bien que si j’avais dû payer 6€, je serais quand même venu.

Christiane a lancé un fameux canard dans la mare !

Le Premier bouzicois est présent à cette réunion de la grande famille bouzicoise.

Le placement des tables en épis est efficace dans une région agricole.

Tous les hameaux de Bouzic sont représentés ainsi que des villages voisins, Florimont, Saint Martial, Campagnac,...

C’est le moment de l’apéritif !

René : Vive Bouzic, son maire, les Bouzicois et les facteurs !

Notre barde est en verve aujourd’hui !

A ta santé et à tout ceux qui sont dans cette salle !

Mère et fille, La Franquie tout en sourire et bonheur.

Pauline et Jean-Pierre, ils se connaissent depuis toujours (le toujours de Pauline).

Le raisin était pas mal mais en faible quantité ; les noix sont nombreuses mais petites. Bientôt on aura des raisins de la taille de noix et des noix de la taille de raisins.

La soupe citrouille-marron pour commencer.

Un régal, surtout suivi d’un chabrot.

Soupe, pain, vin, bonne compagnie. Que demander de plus ?

La Suzette en tête de gondole.

Le chabrot fait déjà son effet.

Ca fait plaisir à voir !

Dis Claude, j’ai vu que Fordon est un a district en Bydgoszcz, voïvodie de Kuyavie. C’est exact ?

Panorama de Fordon en Bydgoszcz (Pologne)

Claire, Jean-Paul et Charles, un trio des coteaux du NE

Mais passons au choses sérieuses ! Les carbonnades flamandes.

Les carbonnades flamandes sont un genre de bœuf bourguignon mais à la bière.
C’est un plat typique en Belgique et dans le nord de la France. En effet, historiquement, la Flandre est à cheval sur les deux pays avec comme villes principales Gand et Bruges mais aussi Lille et Dunkerque.

Le comté de Flandre comprenait une bonne partie de la région du Nord-Pas de Calais actuelle.
Sur cette carte, on y voit Lille (ellipse rouge), Dunkerke (ellipse bleue), Gand, la capitale (ellipse verte) et Bruges (ellipse blanche). Bruxelles (ellipse noire), par contre, n’en faisait pas partie.

Les fameuses pommes de terre Byron

Des mines réjouies à la vue de ce plat inhabituel en Périgord

Recette de carbonnades flamandes traditionnelles (marmiton.org)

La Flandre, c’est la partie nord de la Belgique. Mais il y a un bout en France, Charles me l’a signalé.

Par ici le bœuf à la bière !

Les carbonnades, ça a à voir avec le camping du Carbonnier à St Martial ?

Winnie : dis Jean-Paul, tu as dis que le Flamand était un genre de Hollandais, donc les carbonnades flamandes, c’est un peu hollandais !
JP : ne dis pas ça malheureuse !

C’est donc ça des carbonnades flamandes !

Laissons goûter Andréa, je me servirai ensuite...éventuellement.

Lé mélange carbonnades / Byron est réussi.

The English Corner

Georges a bien apprécié ce repas nordique par un temps nordique mais dans une chaude ambiance.

Salade et fromages arrivent, les discussions entre maires aussi.

De beaux grands morceaux de fromages découpés selon la volonté de chacun.

Gracieuse, Gilbert, Arlette, Michel, les racines langladaises sont là.

Je t’assure qu’il était comme ça !

Ouais, je dirais plutôt comme ça.

Dis, tu as vu qu’un arbre est tombé à Lacanal ? La route de Florimont est quasiment coupée !

Michel : Florimont coupé de Bouzic, Bouzic coupé de Florimont, tout un monde s’effondre avec l’effondrement de cet arbre. La Nature cherche à nous séparer. déjà que Bouzic est dans la vallée alors que Florimont est sur un sommet, avec une belle vue certes, mais à tous vents...
Claude : Jean-Pierre, fais quelque chose !

Notre maire a flanqué une déprime à Michel

Cette histoire d’arbre, ça lui passera et puis, on peut passer par Campagnac.

Hêtre ou ne pas hêtre, là est la question.

Question de chêne plutôt !

Affublé d’un micro de fortune, Jean-Pierre, notre maire à tous, entame son discours.

Et notre maire sait qu’un discours, c’est comme une mini-jupe. Assez court pour conserver l’attention et assez long pour couvrir l’essentiel.

Je voudrais tout d’abord remercier notre traiteur qui nous a importé ce remarquable plat à la bière.
Ce qui me fait penser à la femme qui rentre chez elle et voit son mari avec une tapette à mouche...
- Que fais-tu ?
Il répond : - Je chasse les mouches...
- En as-tu tué ?
- Oui, 3 mâles et 2 femelles.
Intriguée, elle lui demande : - Comment fais-tu la différence entre les femelles et les mâles ?
Il répond : 3 étaient sur la cannette de bière, 2 sur le téléphone.

Je voudrais également remercier le noyau dur des Amis de Bouzic et en particulier leur Présidente, la duchesse Christiane.

Les maires et le coeur des organisateurs de la journée.

Passage du micro d’un maire à l’autre.

Si ce n’était cet arbre, je dirais que cette journée bouzico-florimontoise est merveilleuse et enthousiasmante.

Le micro est passé à Jean-Paul au titre d’allochtone autochtinisé.
Il raconte que s’il vit comme un Bouzicois dans un chabrot, il le doit à l’imposante capacité d’accueil des Bouzicoises et Bouzicois et que c’est une belle aventure.

Roselyne se lève et déclare : "je confirme ! Moi qui vient du nord-ouest, je suis maintenant à 100% chez moi à Bouzic et c’est à tous ceux qui m’ont si bien accueilli que je le dois".

Après quelques larmes versées, la journée se termine avec crème caramel, café, pousse-café et moult discussions bien sûr.

P.S. C’est également l’époque des cèpes ! Quelle époque !